Connexion

Alerte de la Cour des comptes : Les dépenses incontrôlées et non maîtrisées de la formation professionnelle !

Des investissements records ont été réalisés sur les dépenses en formation professionnelle et en apprentissage, mais leur efficacité est remise en question.

Alors quelles sont les principales critiques de la Cour des comptes ? Et quelles sont les recommandations formulées pour remédier à ces problèmes ?

 

Une explosion des investissements publics

La Cour des comptes révèle une augmentation significative des investissements publics dans la formation professionnelle et l’alternance.

Avec un montant total de 21,8 milliards d’euros en 2022, les dépenses ont atteint des sommets, plus de 16,8 milliards d’euros sont dédiés à l’alternance et 2,5 milliards d’euros au compte personnel de formation (CPF).

Cette hausse considérable est principalement due à la montée en flèche des contrats d’apprentissage et à l’essor du CPF.

 

Un ciblage inadéquat des dispositifs

La Cour des comptes pointe du doigt l’inefficacité de l’aide à l’embauche d’apprentis, qui a majoritairement profité aux étudiants préparant des diplômes de niveau supérieur au baccalauréat.

L’augmentation du nombre d’apprentis dans l’enseignement supérieur dépasse largement celle dans les lycées, créant un déséquilibre dans l’attribution des fonds publics en faveur de l’apprentissage.

 

Un CPF détourné de ses objectifs initiaux

La Cour des comptes met en évidence une dérive dans l’utilisation du CPF. En 2022, seule une formation sur huit financée par le CPF visait un diplôme ou une qualification professionnelle reconnue.

Les formations au permis de conduire ou aux langues ont pris le dessus, détournant le CPF de son objectif initial de montée en compétences des salariés. Elle recommande donc d’introduire un reste à charge obligatoire sur le CPF, tout en préservant le pouvoir d’achat des travailleurs les moins qualifiés.

 

Des réformes nécessaires pour optimiser les dépenses

La critique de la Cour des comptes souligne la nécessité de réformer la politique de formation professionnelle et d’apprentissage.

Une gestion plus rigoureuse des dépenses, un ciblage plus précis des aides et une meilleure implication des entreprises sont essentiels pour garantir une utilisation efficace des fonds publics et favoriser une insertion professionnelle réussie pour tous.

Il est urgent d’agir afin de remédier aux dérives identifiées par la Cour des comptes et de promouvoir un système de formation professionnelle et d’apprentissage performant.

 

Impliquer davantage les entreprises dans le financement de l’apprentissage

La Cour des comptes recommande de faire participer davantage les entreprises au financement du développement de l’apprentissage dans l’enseignement supérieur. Elle propose d’introduire une contribution directe pour les employeurs d’apprentis préparant des diplômes de niveau bac+3 et plus.

En conclusion, la critique de la Cour des comptes met en lumière les problèmes de financement et d’efficacité des différents dispositifs, il est temps d’agir pour rectifier les dérives et de promouvoir une véritable insertion professionnelle pour tous.

La formation est le moteur de l’économie de demain, l’investissement clé pour un avenir prospère !

A bientôt pour un nouvel article

Et avec le Smile !